Je transcris ici l’appel à contribution pour la revue Hybrid#12 « No(u)s mèmes – Vies et vitalités des mèmes en milieu socio-numérique » réalisé dans le cadre du projet de recherche « No(u)s mèmes ».

Hybrid

Hybrid est une revue bilingue (FR/EN) portée par l’École Universitaire de Recherche ArTeC et publiée en ligne par les Presses Universitaires de Vincennes sur OpenEdition en open access.

Dédiée aux arts et médiations humaines, la revue Hybrid s’inscrit dans le vaste champ de réflexion des humanités numériques et développe une ligne éditoriale qui s’attache plus particulièrement à articuler étroitement les arts et médiations humaines à l’ère numérique.

Elle est dotée d’un comité de rédaction, d’un comité scientifique et d’un comité de lecture international. Les contributions théoriques et artistiques sont évaluées en double aveugle par un évaluateur externe et un interne.

Éditorial Hybrid#12

Avec l’essor des réseaux sociaux numériques, nous assistons depuis plusieurs années à la prolifération de mèmes, formes à vocation humoristique constituées d’images fixes ou animées, et souvent associées à un texte court. Entre divertissement, politique et critique sociale, les mèmes permettent de véhiculer des messages parfois complexes, en créant, par le biais de l’ironie, des liens entre les usagers. Souvent pris dans des logiques de viralité, les mèmes vivent des transformations multiples et inattendues au cours du temps.

En milieu académique, bien que le terme soit employé depuis les années 1970 pour désigner un « élément culturel se propageant de façon interindividuelle par copie ou imitation » (Dawkins, 1972), le mème fait désormais l’objet d’une réflexion interdisciplinaire, au carrefour des sciences de l’information et la communication, de l’art et de la sémiotique. Certaines publications francophones ont notamment exploré le lien entre les mèmes et d’autres formes humoristiques, comme la parodie (Jost, 2022), tout en proposant des approches méthodologiques adaptables aux différents contextes (Wagener, 2022). D’autres ouvrages ont abordé la thématique en s’intéressant à ce que les mèmes « nous font », en soulignant la dimension identitaire, sociale et affective du phénomène (Bédard & Girard, 2021).

Afin de poursuivre la dynamique lancée lors de la journée d’étude « No(u)s mèmes » qui a eu lieu le 14 octobre 2022 au CNAM à Paris, nous souhaitons, dans ce numéro de la revue Hybrid, aborder les mèmes en tant que nouvelles formes d’écriture du « soi » et du « nous » : étudier « nos » mèmes signifie alors comprendre quelque chose de « nous-mêmes », de nos pratiques, en ligne et hors ligne, de nos imaginaires et de nos liens cognitivo-affectifs, entre expression intime et renouvellement de l’« horizon de sens » collectif.

Contributions

Les contributions pour ce numéro pourront aborder le phénomène mémétique à la fois en proposant des définitions capables de décrire ses différentes facettes tout en essayant d’explorer le potentiel critique, artistique et fédérateur des mèmes. Quels sont « nos » mèmes et qu’est-ce qu’ils nous font ? Comment leur présence constante traverse-t-elle notre quotidienneté ? Quelle est la « vie » des mèmes et comment finissent-ils par « prendre vie » au-delà des plateformes numériques ?

Nous proposons de réfléchir à ces questions en suivant deux axes complémentaires, qui constitueront, selon les propositions reçues, deux axes du numéro 12 d’Hybrid.

Axe 1. La « vie » des mèmes : écosystèmes, dispositifs et dynamiques de créations

Qu’est-ce qu’un mème ? Dans quelle histoire des formes s’inscrit-il ? Quelles différences ou porosités existent entre le mème et certains genres comme la parodie ou la satire ? Quel(s) rôle(s) ont les plateformes numériques dans la prolifération de mèmes ? Qui sont les acteurs et actrices qui créent des mèmes, pourquoi et comment en fabriquent-iels, et dans quelles économies ? Comment les mèmes contribuent-ils à l’émergence, au maintien de liens et de communautés en ligne ou à leurs déliaisons et reconfigurations ? Comment étudier ces communautés ? Quel est le rôle des plateformes dans les dynamiques de création, de circulation et d’appropriation des mèmes ? Comment les différents dispositifs ainsi que les dynamiques collectives ont-ils une influence sur leur production ?

Les contributions s’inscrivant dans le premier axe se développeront autour d’un effort de compréhension et définition de la « vie des mèmes ». Il s’agira de s’interroger sur les écosystèmes, les dispositifs et les dynamiques de création des mèmes, en prenant en considération les travaux déjà publiés en langue française et à l’international.

Une approche généalogique du phénomène mémétique situant les continuités et ruptures avec d’autres formes de création antérieures, comme Lev Manovich a pu le faire avec les « nouveaux médias » (Manovich, 2015), sera particulièrement appréciée. Celle-ci permettra, en outre, de l’inscrire dans une histoire plus longue, pré-numérique et extra-numérique, des formats et des cadres d’échange entre communautés, des pratiques artistiques (Tanni, 2020), des relations entre textes et images. Une telle posture donnera la possibilité d’interroger autrement la nature du mème et ses perspectives évolutives.

Les propositions d’articles pourront, notamment, interroger la « vie » des mèmes dans leur écologie (Szendy, 2022), en l’articulant avec la matérialité des plateformes et des dispositifs ainsi que leurs économies, par exemple avec des approches comparatives. Comme on a pu le montrer, les mèmes sont de véritables « enfants du Web 2.0 » (Wagener, 2022). L’écosystème des réseaux sociaux, des applications de messagerie et des sites et forums (comme 4chan et 9gag) a favorisé l’implication dans les processus « mémétiques », en invitant l’usager à devenir lui-même un créateur à partir de son vécu quotidien. Cette hyper-narrativité (Wagener, 2022), cette polyphonie du Web répondent en écho à un écosystème paradoxal : à la fois extracteur de ressources minières (Allard, Monnin & Nova, 2022) et instrument qui encourage la participation des contre-publics (Moten & Harney, 2022 ; Shifman, 2014) au sein de l’économie du digital labour (Scholz, 2013). Par ailleurs, le Web 3.0 semble promettre de nouvelles configurations socio-économiques basées sur les liens émergents entre mèmes, blockchains, crypto- monnaies et NFT.

Il s’agira alors d’interroger le rôle incontournable des créateurs et des créatrices de mèmes sur les différentes plateformes, qu’il s’agisse de communautés comme les « neurchis », de blogs ou de profils personnels. Des approches empiriques, qui s’intéressent à la production matérielle et aux « gestes » de création des mèmes, seront particulièrement appréciées. En effet, diverses approches dans les domaines de l’anthropologie et des sciences de l’information et de la communication analysent les activités de lecture et d’écriture numériques en questionnant les postures et les gestes engagés par les corps dans leur relation à l’outillage numérique, comme le smartphone (Souchier et al., 2019 ; Garmon, 2018). Il sera alors question d’analyser la façon dont le travail des mèmes interroge la relation entre gestes créateurs (couper/découper, copier/coller, sélectionner/designer, détourer, etc.) et supports de création (papier/écran/corps, etc.) dans leur dimension de trivialité (Jeanneret, 2014), de répétition, de récurrence (Flusser, 1999).

Axe 2. Mèmes « vivants » : corps et performances mémétiques

Qu’est-ce que les mèmes font à la vie quotidienne et à la formation de l’identité individuelle et collective ? Comment la réalité devient-elle « mémifiable » ? Les corps peuvent-ils devenir des supports d’éléments mémétiques ? Quelle est la place du corps et de ses état-limites – l’ennui, l’angoisse ou encore la colère – dans le phénomène mémétique ? Comment les mèmes prennent-ils vie et circulent-ils au-delà des frontières du numérique ? Que peuvent nous dire les pratiques artistiques sur la circulation matérielle des mèmes ?

Le second axe se concentrera sur les manières dans lesquelles les mèmes « prennent vie ». Cet axe pourra privilégier des propositions portant sur les mèmes « animés », par exemple ces mèmes qui impliquent des composantes audio-visuelles ou une dimension icono-textuelle non-statique. Si certaines études ont approfondi le rapport entre mèmes et gifs (Wagener, 2022), d’autres éléments, sonores ou vocaux, deviennent aujourd’hui fondamentaux dans le processus mémétique.

Certains réseaux sociaux numériques, comme TikTok et Instagram, favorisent notamment la répétition de gestes et mouvements précis, mais aussi de phrases, slogans et sons (Allard, 2021). D’autres « défis » encouragent les usagers et usagères à s’approprier des éléments et formes populaires, en les invitant à produire des performances originales et personnelles. Ainsi, le périmètre des mèmes semble s’élargir, les mèmes deviennent des mèmes « vivants », dans lesquels la performance et l’action sont centrales. L’élément mémétique finit par s’« incarner » dans des corps qui en deviennent le support provisoire. Il s’agira donc de questionner la pertinence du cadre « sujet/objet » dans l’appréciation des mèmes et d’observer chez eux la dimension d’« objets glissants », d’« objet-frontières » (Star, 2010), voire d’« hyper-objets » (Morton, 2018). Cet axe pourra aussi explorer les différentes stratégies mises en place dans des contextes différents pour s’approprier les mèmes et leur donner vie, tant au sein de performances artistiques que dans des contextes pédagogiques.

D’autre part, les propositions d’articles s’inscrivant dans cet axe pourront aussi aborder la manière dans laquelle les mèmes prennent vie au-delà des frontières du numérique. En tant qu’objets « post- digitaux » (Wagener, 2022), les mèmes peuvent brouiller les frontières entre vie en ligne et hors-ligne. Toute situation de la vie quotidienne devient « mèmifiable » et le vécu personnel tend parfois à être interprété à partir des schèmes et formes d’ironie les plus populaires dans le panorama mémétique. Entre captation de l’attention (Citton, 2014) et capacité à faire circuler des émotions ou idées latentes et renvoyant à un imaginaire social commun, les mèmes ont un impact sur nos vies quotidiennes et rendent possibles de nouvelles formes de communication (inter)personnelles. Les mèmes se configurent ainsi comme des objets transfrontaliers et véhiculent une trivialité intermédiatique. Circulant entre numérique, imprimé (livres, affiches, panneaux, etc.) et vivant, ils se « texturisent » (Aiello, 2022) et s’inscrivent dans nos paysages urbains et sociaux. Les approches issues des arts (visuels, vivants, sonores) et s’intéressant à cette dimension d’incarnation « post-digitale » des mèmes dans la vie ordinaire et à son esthétique seront appréciées.

Par ailleurs, les mèmes ont une certaine emprise sur nos propres corps et identités, ils peuvent nous transformer. Des personnes et personnages en chair et os peuvent devenir inconsciemment des mèmes « vivants », en subissant un processus de « mémification » parfois drolatique, et parfois problématique. En ce sens, les contributions à cet axe pourront également questionner les effets des mèmes sur nos corps et sur notre quotidien dans une optique de circulation « transmediale » des informations, en deçà et « au-delà » du numérique, comme faire émerger des figures de résonance (Rosa, 2018) qui se fabriquent et s’établissent entre gestes techniques et mémétique sociale. En observant les gestuelles socio-techniques qui se dégagent de l’univers des mèmes dans des pratiques automédiales, il sera possible d’interroger les états-limites de nos corps couplés aux dispositifs technologiques du contemporain, comme l’angoisse, l’ennui, la fatigue, la colère ou la rage.

Modalités de soumission des contributions

Formats

Quatre formats d’intervention seront pris en considération :

  • articles académiques (30 000 signes max chacun)
  • entretiens et échanges avec des « memers » ou avec les acteurs du monde mémétique (10 000signes max chacun)
  • travaux de recherche-création présentant des œuvres, des comptes-rendus d’atelier ou desprojets de création (une vidéo et/ou des images et/ou 10 000 signes max chacun)
  • notes de lecture (10 000 signes max chacune)

Propositions

Les propositions d’articles se composent de :

  • au maximum 5 000 signes ;
  • un titre ;
  • une présentation de l’article, énonçant clairement la question traitée et la problématique suivie, ainsi que les méthodes utilisées ;
  • si possible, une brève indication des résultats et conclusions ;
  • les nom, prénom(s), statut, rattachement institutionnel et courriel de l’auteur·rice.

Hybrid est une revue bilingue (français-anglais) ; ArTeC prendra en charge la traduction de chacun des articles acceptés pour la publication (du français vers l’anglais ou vice-versa). La revue sera publiée sur OpenEdition Journals en par les Presses de Vincennes.

Calendrier

  • Date limite d’envoi des propositions d’articles à nousmemers@gmail.com : 8 novembre 2023
  • Notification d’acceptation sous couvert d’acceptation par la revue : 30 novembre 2023
  • Date limite d’envoi des articles : février 2024

Références bibliographiques

AIELLO, Giorgia. (2022). Communication, Espace, Image. ArTeC, Les presses du réel.

ALLARD, Laurence. (2010). Mythologie du portable. Le Cavalier Bleu. https://doi.org/10.3917/lcb.allar.2010.01

ALLARD, Laurence (2017). « Partages créatifs : stylisation de soi et appsperimentation artistique », Communication & langages, 4(194).

ALLARD, Laurence. (2021). « D’une boucle l’autre, TikTok et l’algo-ritournelle : performer entre rage et ennui en temps de pandémie », Quand le téléphone connecté se fait des films, Laboratoire LLSETI de l’Université Savoie Mont Blanc et Ecole Supérieure d’Art et de Design des Pyrénées :www.researchgate.net/publication/356388570_D’une_boucle_l’autre_TikTok_et_l’algo-ritournelle_performer_entre_rage_et_ennui_en_temps_de_pandemie

ALLARD, Laurence, MONNIN, Alexandre, NOVA, Nicolas. (2022). Écologies du smartphone. Le bord de l’eau.

ARKENBOUT, Chloë, WILSON, Jack, DE ZEEUW, Daniel. (2021). Critical Meme Reader: Global Mutations of the Viral Image. Institute of Network Cultures.

BÉDARD, Megan, GIRARD, Stéphane. (2021). Pour que tu mèmes encore. Penser nos identités au prisme des mèmes numérique. Éditions Somme Toute.

BROWN, Alfie, BRISTOW, Dan. (2019). Post Memes: Seizing the Memes of Production. Punctum Books.

CITTON, Yves, (2014). Une écologie de l’attention. Le Seuil.

DAWKINS, Richard. (1976). The Selfish Gene. Oxford University Press.

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GOFFMAN, Erving. (1971). La mise en scène de la vie quotidienne. Minuit.

HARAWAY, Donna. (2020). Vivre avec le trouble. Les éditions du monde à faire.

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JEANNERET, Yves. (2014). Critique de la trivialité : les médiations de la communication, enjeu de pouvoir. Editions Non Standard.

JOST, François. (2022). Est-ce que tu mèmes ? De la parodie à la pandémie numérique. CNRS Éditions.

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MOTTEN, Fred & HARNEY, Stefano. (2022). Les sous-communs: planification fugitive et étude noire. Brook.

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SCHOLZ, Trebor. (2013). Digital Labor. The Internet as Playground and Factory. Routledge. SHIFMAN, Limor, (2014). Memes in digital culture. MIT Press.

SOUCHIER, Emmanuel & CANDEL, Etienne & GOMEZ-MEJIA, Gustavo. (2019). Le numérique comme écritureThéories et méthodes d’analyse. Armand Colin.

SZENDY, Peter. (2020). Pour une écologie des images. Minuit.
TANNI, Valentina. (2020). Memestetica. Il settembre eterno dell’arte. Nero Editions.

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WAGENER, Albin. (2022). Mèmologie. Théorie postdigitale des mèmes. UGA Éditions. XIAO-MINA, An. (2019) Memes to movements. Beacon Press.

Biographiques des co-directeurs/co-directrices du numéro

Laurence ALLARD

Laurence Allard (Université Lille/IRCAV-Paris 3) est maîtresse de conférences, Sciences de la Communication, Université Lille-Département Culture/IRCAV-Paris Sorbonne Nouvelle. Elle est sociologue des usages numériques. Anthologue et traductrice de Donna Haraway avec Delphine Gardey et Nathalie Magnan, Manifeste Cyborg. Sciences-Fictions-Féminismes, Exils, 2007. Dernier ouvrage paru : Écologies du smartphone, Bord de l’Eau, 2021 en co-coordination avec Alexandre Monnin et Nicolas Nova.

Irene DE TOGNI

Irene De Togni (Université Paris Nanterre/Dicen-IdF) est doctorante en sciences de l’information et de la communication. Ses travaux portent sur les écritures numériques participatives au sein d’un corpus de plateformes de critique culturelle et notamment sur la liste comme forme numérique de structuration et d’organisation de la participation. Elle s’intéresse également aux rapports entre genre et génération en écriture numérique.

Fabrizio DEFILIPPI

Fabrizio Defilippi (Université Paris Nanterre/Dicen IdF) est doctorant en sciences de l’information et de la communication et philosophie et il réalise une thèse sur les imaginaires sociotechniques du futur. Ses travaux portent sur les imaginaires de l’Anthropocène et sur la production discursive de scénarios sociotechniques dans l’espace français. Il s’intéresse aussi aux mèmes en tant que vecteurs de significations sociales partagées.

Lucas FRITZ

Lucas Fritz (Dicen-Idf-Paris-10/IRIS-EHESS) est doctorant en sciences de l’information et de la communication et sociologie et réalise une thèse sur la « neurodiversité » et les « neuronormes » : le militantisme de la différence neurologique et psychique, et l’évolution des normes de communication et des expériences de « troubles » à l’ère de l’émergence conjointe du numérique et des neurosciences. Il s’intéresse aux mèmes via la question del’accessibilité des modes d’information et de communication (numérique et non-numérique) et de ces paradoxes.

Adrien PEQUIGNOT

Adrien Péquignot (EUR ArTeC/CEMTI) est doctorant en sciences de l’information et de la communication à l’Université Paris 8. Ses travaux portent sur la transformation des relations qu’induit la numérisation de certaines pratiques sociales.

Gabriele STERA

Gabriele Stera (UPL/ArTeC) est chercheur et artiste, actif en France et en Italie. Il est actuellement doctorant à l’Université Paris 8 où il réalise une thèse en littérature consacrée aux usages créatifs du sous-titrage audiovisuel. Ses recherches portent sur les relations entre texte et image et sur l’emploi créatif des dispositifs paratextuels utilitaires.

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